N°11 - Décembre 2024

Bienvenue dans la Lettre d’information du département évaluation et certifications de France Éducation international !

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Bonne lecture !

France Éducation international lance une nouvelle campagne de communication pour ses centres partenaires

France Éducation international (FEI) lance une nouvelle campagne pour promouvoir ses certifications en langue française. Remplaçant celle de 2018, cette initiative vise principalement les centres partenaires de FEI, en leur fournissant des outils essentiels pour assurer eux-mêmes une promotion efficace des certifications.

L’objectif principal est de renouveler la communication en donnant aux partenaires des ressources pratiques et adaptées. FEI souhaite les accompagner pour qu’ils puissent dynamiser localement la promotion des certifications en s’appuyant sur des supports modernes et attractifs. La campagne met également l’accent sur une meilleure communication en ligne, avec des contenus spécifiques pour leurs sites internet et réseaux sociaux.

Conçue dans une perspective interculturelle, la campagne est lisible à l’international et s’adapte à des publics issus d'horizons différents. Elle porte un message fort : la certification en langue française s’intègre dans un véritable projet de vie qui ouvre des portes, résumé par le slogan « Mon avenir parle français ».

Visuellement, la campagne se présente sur des fonds pastel, contrastant avec des messages percutants, accompagnés d’une combinaison de photos et d'illustrations, ce qui crée une communication simple et engageante.

Avec cette nouvelle campagne, FEI met entre les mains de ses partenaires des outils efficaces pour promouvoir les certifications en langue française, renforçant ainsi leur rôle clé dans la diffusion du français à l’échelle mondiale.

Chaque année, près de 500 000 candidats passent les épreuves du DELF-DALF, rendues possibles grâce à l'engagement de 40 000 examinateurs-correcteurs habilités dans le monde. Ces professionnels, chargés d’évaluer les productions orales et écrites, sont formés par environ 1 500 formateurs à travers plus de 1 000 stages annuels.

Afin de garantir la qualité de ces formations, France Éducation International (FEI) a mis en place un système d’évaluation reposant sur les retours des participants. Depuis fin 2023, un questionnaire de satisfaction a été distribué lors de 30 stages pour formateurs et 37 stages pour examinateurs-correcteurs, rassemblant les avis de 400 participants.

Pour mesurer leur satisfaction, FEI utilise le Net Promoter Score (NPS), un indicateur simple : plus la note donnée par les participants se rapproche de 10, plus ils recommandent la formation. Avec un NPS moyen de 9,37/10 et un score relatif de 79,68/100, les résultats témoignent de la qualité et de la pertinence des formations.

Ces retours permettent aussi d’identifier des axes d’amélioration, qu’il s’agisse de l’organisation, du contenu ou des méthodes de travail.

FEI envisage désormais d’élargir cette démarche à l’ensemble des 1 100 stages organisés chaque année, assurant ainsi des certifications alignées sur les standards internationaux tels que ceux d’ALTE et offrant aux candidats des évaluations toujours plus fiables. Cette approche garantit une formation d’excellence pour les examinateurs-correcteurs et les formateurs du dispositif.

Depuis le 5 septembre, les responsables de centres et les responsables de gestions centrales ont pu voir un nouvel onglet “Suivi de la facturation” de leur espace GAEL. Il permet de consulter, dès leur émission par FEI, les factures liées aux reversements de frais de dossier qui sont téléchargeables à tout moment.  

Autre nouveauté en lien avec la facturation : pour les centres d’examen à l’étranger, un taux de change unique est désormais appliqué par session et ce, même lorsque les épreuves sont prévues à des dates différentes. Ce taux de change figure désormais sur les factures et avoirs.

Le document “Récapitulatif des frais de dossier” disponible au téléchargement dans les sessions a été enrichi. Il reprend maintenant les montants perçus en monnaie locale, le taux de change appliqué, le montant perçu pour l’ensemble des candidats en euros, le pourcentage de droits à reverser à FEI ainsi que le montant de ces droits en euros.

Les nouveautés sur GAEL et les évolutions à venir sont consultables sur l’espace professionnel du DELF-DALF.

Un écosystème numérique innovant
Les certifications DELF-DALF reposent sur une infrastructure numérique sophistiquée qui garantit la qualité et l’équité des épreuves. Au cœur de ce dispositif se trouve une base de données centralisée qui regroupe toutes les informations essentielles : épreuves d’entraînement, résultats d’analyses, et gestion des sessions. Ce système offre une sécurité renforcée et contribue efficacement à la lutte contre la fraude.

Une gestion fluide grâce à des outils connectés
Cette base interagit avec d’autres outils numériques. Elle alimente des applications qui simplifient la création et la gestion des épreuves tout en automatisant des tâches complexes. Ces outils permettent une analyse précise des données et renforcent leur intégrité, garantissant des épreuves fiables.

Un autre outil stratégique intervient dans la sélection des versions des épreuves, utilisant un algorithme pour les rendre imprévisibles avant de les distribuer de manière automatisée. Ce processus garantit l’équité des examens à l’échelle mondiale.

Des données pour améliorer les pratiques
Les données collectées servent également à produire des rapports statistiques internes, apportant une vision claire des activités.

Un avenir prometteur
Cet écosystème interconnecté optimise chaque étape du processus DELF-DALF, grâce à des équipes mobilisées pour relever les défis technologiques. La technologie devient ainsi un allié incontournable pour garantir des certifications fiables et adaptées aux standards internationaux.

Le réseau DELF-DALF aux États-Unis compte 38 centres, dont 20 Alliances françaises, qui ont accueilli plus de 4 500 candidats en 2023. Ce chiffre marque une augmentation de plus d’un tiers par rapport à la période avant la crise sanitaire. Parmi eux, 2 000 ont passé le DELF Prim et près de 1 500 la déclinaison Junior/Scolaire. Ces certifications attirent majoritairement des jeunes, en partie grâce à leur intégration dans les établissements du réseau de l’AEFE.

Pour accompagner cet essor, l’Ambassade de France aux États-Unis et France Éducation international ont soumis un dossier visant à faire reconnaître les diplômes DELF B1 et B2, toutes déclinaisons confondues, par l’American Council on Education (ACE). ACE, principal organisme de coordination de l’enseignement supérieur aux États-Unis, s’engage à promouvoir une éducation accessible et de qualité en facilitant la transition vers des carrières professionnelles.

Après un examen rigoureux démontrant les qualités organisationnelles et scientifiques du DELF, les niveaux B1 et B2 ont été inscrits au guide national édité par ACE. Cette accréditation accorde respectivement 6 et 9 crédits universitaires aux titulaires des diplômes, renforçant leur reconnaissance dans le milieu académique américain.

Cette avancée confère aux certifications DELF une nouvelle dimension internationale, positionnant ces diplômes comme des atouts majeurs pour les jeunes et les professionnels souhaitant évoluer dans un cadre universitaire aux États-Unis.

La commission disciplinaire de France Éducation international est saisie chaque année pour traiter environ 300 cas de fraudes, dont elle est informée par les centres d’examen et de passation ou par les institutions utilisatrices des résultats (universités, ministères, préfectures, etc.). En réponse à cette situation, le département évaluation et certifications de FEI travaille au déploiement d’un outil en ligne réservé aux signalements, qui sera mis à la disposition des centres d’examen et de passation courant 2025.

Accessible aux responsables et aux personnels des centres, cette application permettra de donner une réponse plus rapide aux cas dont est saisie la commission disciplinaire, d'assurer une visibilité sur les demandes en cours déposées par un centre de collecter de précieuses données statistiques pour le plan de prévention et de lutte contre la fraude de FEI.

Commises par les candidats pendant ou à l’issue des passations, les fraudes n’échappent pas à la vigilance exercée par les personnels des centres. Le rapport de fraude, sous forme de procès-verbal, ainsi que les preuves versées au dossier, font l’objet d’un examen minutieux par la commission disciplinaire.

Le nouvel outil en ligne permettra de rassembler et de traiter les informations. Il a été conçu pour répondre aux forts enjeux des certifications (accès aux cursus universitaires, mobilité internationale, accès à la nationalité et à la résidence en France, etc.) et à la créativité des candidats fraudeurs : une solution simple et efficace pour accélérer le traitement des cas et faciliter le travail de tous.

L’évolution des nouvelles technologies étend les possibilités, pour les candidats, de tricher lors des examens. En plus de la classique anti-sèche papier, les smartphones, montres connectées, oreillettes et lunettes intelligentes sont désormais de plus en plus souvent utilisés par certains candidats.

Un acteur averti en vaut deux ! C’est pourquoi, dans l’objectif de rendre plus efficace l’action contre ce type de fraude durant l’examen, le module spécifique « Le rôle du surveillant », consacré à cette question, est mis à disposition des surveillants sur FEI+. Nous les invitons donc à suivre, pendant la réunion de pré-session, ce module de 3 heures régulièrement mis à jour.

En attendant, nous appelons les surveillants à la plus grande vigilance sur les outils suivants :

• les écouteurs Bluetooth ou autres nano-oreillettes, parfois dissimulés derrière les cheveux ;
• les montres intelligentes qui permettent d’accéder à l’Internet ;
• les stylos numériques qui permettent le stockage d’informations ;
• les lunettes de réalité augmentée qui permettent l’affichage de réponses, voire la traduction simultanée ou encore le stockage d’informations ;
• les smartphones qui permettent une connexion à ChatGPT ou à d’autres générateurs de textes.

Utilisation de TEO+ : quels avantages ?

TEO+ est une application téléchargeable sur Android et Apple et utilisable sur tablette et sur smartphone. Ses nombreuses fonctionnalités facilitent la gestion des sessions TCF en permettant notamment :

• de faire signer le candidat pour toutes les épreuves ;
• de prendre en photo le candidat le jour de l’examen pour les sessions qui l’exigent (TCF Intégration, Résidence et Nationalité, TCF Canada) ;
• d'enregistrer et évaluer la production des candidats passant l’épreuve d’expression orale ;
• de confirmer les sujets retenus et proposés aux candidats ;
• de rectifier les éventuelles erreurs concernant les données personnelles du candidat (nom, prénom, date de naissance…).

La télétransmission à TEO de toutes les données recueillies via TEO+ représente un gain de temps pour les gestionnaires de sessions.

L’application peut-elle s’utiliser sans connexion Internet ?

TEO+ requiert une connexion Internet pour charger les données avant la session et pour envoyer les données une fois tous les candidats évalués. Toutefois, l’application peut aussi fonctionner en mode « déconnecté » pendant que les candidats passent l’examen, en cas de connexion Internet absente ou de mauvaise qualité dans les salles d’examen.  

Quelles sont les démarches pour commencer à utiliser TEO+ ?

Il suffit d’en faire la demande par courriel à l’adresse tcf-teoplus@france-education-international.fr et les équipes du département évaluation et certifications de FEI prendront contact avec vous pour vous guider dans l’installation et les démarches !

TÉMOIGNAGES

Roberto du centre TCF ILE International à Paris :
« TEO+ est un outil performant pour la gestion des examens TCF. Cette application permet une transmission automatisée des données vers la plateforme TEO, ce qui réduit les erreurs et optimise les processus administratifs. La prise de photos des candidats est sécurisée, avec des mesures conformes aux normes RGPD, garantissant la confidentialité des données. L’enregistrement des épreuves orales est simplifié et permet une gestion efficace et centralisée des fichiers audio. En résumé, cette application optimise le temps de gestion, tout en renforçant la sécurité et en assurant une meilleure traçabilité. »

Institut français de Pologne à Cracovie :
« Nous utilisons TEO+ depuis sa phase expérimentale et nous en sommes très satisfaits. C’est un gain de temps très précieux, surtout en fin de journée, où nous n’avons plus besoin de saisir les données dans TEO, ni de scanner les listes, ni de transférer les enregistrements audios avec les aléas de mises à jour constantes des logiciels de partage qui prolongeaient ces fins de journées.
De plus, TEO+ est un outil très ergonomique et efficace que l’on pourrait comparer à un couteau suisse. Outre le temps gagné, c’est de la « paperasse » et de nombreuses manipulations en moins. »

Virgile, examinateur TCF à l’Association FLEAD à Sarcelles (France) :
« Depuis 2022, notre centre utilise l’application TEO+ pour la gestion de ses sessions du TCF. L’expérience s’est avérée très positive pour notre équipe. TEO+ contribue à améliorer la passation des examens aussi bien sur le plan quantitatif que qualitatif. En effet, TEO+ permet d’accéder aux informations de chaque candidat et de les rectifier très facilement si nécessaire. La prise de photo des candidats peut également se faire directement depuis l’application. TEO+ offre donc la possibilité d’assurer la passation d’un grand nombre de candidats et d’accéder rapidement à l’ensemble de leurs données.  
L’ergonomie et la prise en main intuitive de TEO+ permettent aux examinatrices et aux examinateurs de l’épreuve d’expression orale du TCF d'évaluer les candidats avec une grande efficacité : l’enregistrement audio de l’épreuve et le formulaire d’évaluation figurent sur la même page et l’envoi des données sur la base pour la phase de correction se fait ensuite instantanément. »

Nous rencontrons dans ce numéro l’équipe du pôle Grands projets.

Le pôle Grands projets du DEC se charge du suivi administratif, financier et opérationnel des grands projets numériques du département, et de la coordination entre les utilisateurs des applications et les développeurs. Il assure aussi le suivi des marchés publics inhérents.

Deux personnes composent le pôle projet. Marie Rabin, responsable du pôle, fédère différents experts-métiers autour de développements de futures applications. Une fois l’application lancée, Maude Capman, cheffe de projet TMA, se fait le relais des besoins des utilisateurs auprès des prestataires développeurs.

Maude et Marie

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France Éducation international
Rédaction et maquette : Département évaluation et certifications,
Service du développement et de la communication
Photos : France Éducation international - Décembre 2024

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